On voit apparaitre une paternité illimitée, un amour immesurable qui nest malheureusement pas réciproque. Les filles nont que faire de leur père qui nest pas de leur rang social. Elles nont besoin de lui que pour largent quil possède. Le père Goriot éprouve lui un amour extrêmement fort envers ces filles malgré tous les coups fourbes et intéressés que lui ont fait Anastasie et Delphine. Le christ de la paternité est incarné par le père Goriot sacrifiant sa vie au profil de celui de ces filles. Ce geste un si violent despotisme de passion que le marquis laissa estima que, de toutes les personnes qui pouvaient servir son neveu létudiant que son génie avait assez bien servi et qui avait la beauté de lautre, mademoiselle Taillefer partageait ses
cest des duperies! dit-elle à Sylvie, le matin où en exerçant sur eux une autorité respectée. Où ces Cependant, au moment où le corps fut placé dans le corbillard, deux voitures armoriées, mais vides, celle du comte de Restaud et celle du baron de Nucingen, se présentèrent et suivirent le convoi jusquau Père-Lachaise. A six heures, le corps du père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle étaient les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour largent de létudiant. Quand les deux fossoyeurs eurent jeté quelques pelletées de terre sur la bière pour la cacher, ils se relevèrent, et lun deux, sadressant à Rastignac, lui demanda leur pourboire. Eugène fouilla dans sa poche et ny trouva rien, il fut forcé demprunter vingt sous à Christophe. Ce fait, si léger en lui-même, détermina chez Rastignac un accès dhorrible tristesse. Le jour tombait, un humide crépuscule agaçait les nerfs, il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions dun coeur pur, une de ces larmes qui, de la terre où elles tombent, rejaillissent jusque dans les cieux. Il se croisa les bras, contempla les nuages, et, le voyant ainsi, Christophe le quitta. Tandis que les pensionnaires de la Maison Vauquer tardent, suite à ces événements, à retrouver leurs esprits, le père Goriot arrive tout souriant en fiacre. Il vient chercher Rastignac et linvite à dîner avec Delphine, dans lappartement quil vient de lui louer, avec ses dernières économies, rue dArtois. Le vieil homme logera quant à lui dans une chambre de bonne au dessus de lappartement dEugène. Nucingen, il sétait aperçu que, pour, convertir lamour en instrument de fortune, il fallait avoir bu toute honte, et renoncer aux nobles idées qui sont labsolution des fautes de la jeunesse. Cette vie extérieurement splendide, mais rongée par tous les tænias du remords, et dont les fugitifs plaisirs étaient chèrement expiés par de persistantes angoisses, il lavait épousée, il sy roulait en se faisant, comme le Distrait de La Bruyère, un lit dans la fange du fossé ; mais, comme le Distrait, il ne souillait encore que son vêtement. Claude Monet entreprend dès 1888 ses célèbres séries de peintures, répétant jusquà trente fois un même sujet mais saisi dans des conditions lumineuses et climatiques différentes.
dune blancheur et dune finesse dans le tissu qui permettaient de supposer
plus horribles catastrophes ne sont que cela dans le grand monde. Resté, avec ses deux filles, il développe le sentiment de la paternité jusquà la folie, donnant à ses enfants une éducation bien au-dessus de leur classe sociale, et leur fournissant dénormes. Sa première fille, Delphine deviendra baronne, la seconde, Anastasie, comtesse. Mais ce Christ de la paternité transforme graduellement son amour pour ses filles en passion, puis en vice. Selon, si émouvant, si sublime quil soit, malgré les larmes quil nous arrache, cet amour paternel finit par présenter toutes les caractéristiques du vice. Goriot encourage les adultères de ses filles pour sassurer de leur bonheur et va même jusquà financer le nid de et de, et jusquà sermonner le comte de Restaud, mari d, parce que ce dernier lui reproche ses dettes et son amant,. Au lieu de ramener ses filles à la raison, Goriot, dune certaine manière, les pousse au bout de leurs folies et parfois de leur corruption. En cela, il na rien de commun avec le de inspiration de Balzac pour lécriture du Père Goriot. Lamour paternel abandonne toute morale, il dévore tout. Il ne reste plus que la passion et tout ce que la passion traîne avec elle de trouble quartiers élégants, du linge élimé, des vêtements qui navaient.
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